četrtek, 14. julij 2011

utrinki iz preteklosti - 089 - ŠE NEKAJ O JESENI (oktober 2008)

 



Mraz, megla, umiranje, melanholija ... asociacije, ki me vežejo na jesen. In potem me vsi po vrsti opozarjate, naj vendarle spregledam, kako je krasna, barvita, plodna, kako ima vsak letni čas svojo lepoto. Seveda jo ima, če tega ne bi videli, bi morali k mehaniku na popravljanje duše!
Pri tistih, ki se izlivajo na papir sem poiskala somišljenike. Lepota ni le površinska. Zbudi notranje impulze, asociacije in občutke ... in tisti ti pokažejo tvoj odnos do nečesa.  
 Jesen me še zdaleč ne dela depresivno, krasna je ravno zaradi občutkov, ki jih zbuja v meni. Pa četudi niso bleščeče pozitivni. Kontrasti so sestavni del življenja. Samo ena stran tehtnice ti ne da globine.

           
Se opravičujem, nisem iskala prevodov. Tudi neuk jezikov lahko iz pol razumljivih besed sestavi vzdušje jesenske poezije. Če vam za besede ni mar, pa še malo našega jesenskega otroka. 


 
 
 
 
 
 


Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et Blame, quand
Sonne l'heure
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure...

Et je m'en vais
Auvent meuvais
Qui m'emporte
dela, dela,
Pareil à la
Feuille morte.

____ Paul Verlaine


* * *
LES FEUILLES MORTES
Oh! Je voudrais tant que tu te souviennes
des jours heureux où nour étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
les souvenirs et les regrets aussi
et le vent du nord les emporte
dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois je n'ai pas oublié
la chanson que tu me chantais

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais
et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
toi qui m'aimais
et que j'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
tout doucement
sans faire de bruit
et la mer efface sur le sable
les pas des amants désunis...

Mais mon amour silencieux et fidèle
sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant tu étais si jolie
Comment veux-tu que je t'oublie
En ce temps-là la vie était plus belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie...
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
toujours toujours je l'entendrai

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais
et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
toi qui m'aimais
et que j'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
tout doucement
sans faire de bruit
et la mer efface sur le sable
les pas des amants désunis

* * *
Wer jetzt kein Haus hat, baut sich keines mehr.
Wer jetzt allein ist, wird es lange bleiben,
wird wachen, lesen, lange Briefe schreiben
und wird in den Alleen hin und her
unruhig wandern, wenn die Blätter treiben. 

___ Rainer Maria Rilke

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